REPONSES DE MAÎTRE SAINT-GERMAIN
QUESTIONS SUR LA CROISSANCE SPIRITUELLE
(Traduit du néerlandais)
Pourquoi croître spirituellement ?
Pourquoi est-ce que l'être humain doit croître spirituellement ? L'âme qui reste finalement après la mort sait et connaît bien tout ?
L'âme a tout donné, l'âme a tout connu et l'âme a tout dans son êtreté.
Au moment où l'être humain apparaît dans sa forme matérielle, il a pris avec lui la mission de grandir, de grandir en Amour, en Lumière.
Grandir en Amour et en Lumière est uniquement possible là où l'être humain transforme le combat en lui-même et le combat avec son environnement en un morceau d'amour et de respect qui est le propre de l'âme.
A partir de l'amour et du respect, il y a la croissance en énergie.
A partir de l'amour et du respect, toutes les leçons que l'âme a choisies sont intégrées.
L'amour et le respect font grandir le cœur spirituel que l'on a en soi, le cœur spirituel qui est lié à l'êtreté d'âme.
Ultimement il y a la croissance du cœur spirituel à partir de l'Amour, à partir de la plénitude. C'est l'objectif, c'est ce qui doit prendre place sur cette Terre.
L'âme choisit les leçons qui peuvent être expérimentées et apprises dans le corps humain.
La manière de gérer ces leçons, la manière dont l'être gère son propre choix, la manière dont il parvient à la croissance, c'est la croissance du cœur spirituel.
Le but du cœur spirituel est de retourner vers ce dont il est venu, le Tout, le Cœur du Tout, le plus haut.
Si l'âme savait déjà tout au moment où elle apparaît seulement en partie dans le corps terrestre, ce que nous connaissons comme étant l'incarnation n'aurait plus de sens, car la croissance s'arrêterait.
La croissance du cœur spirituel, retourner au Cœur-Tout, retourner vers ce que vous connaissez peut-être bien sous le nom de Dieu, la croissance en Amour, la croissance en Lumière, la croissance en pureté, c'est le chemin que l'âme choisit.
L'âme elle-même a déjà tout su. Le lien avec le corps matériel et physique ne fait pas perdre à l'âme dans ce corps sa grande partie d'âme, mais il lui donne la possibilité de pouvoir vivre ce qui est la croissance.
L'âme a tout donné, l'âme a tout connu et l'âme a tout dans son êtreté.
Au moment où l'être humain apparaît dans sa forme matérielle, il a pris avec lui la mission de grandir, de grandir en Amour, en Lumière.
Grandir en Amour et en Lumière est uniquement possible là où l'être humain transforme le combat en lui-même et le combat avec son environnement en un morceau d'amour et de respect qui est le propre de l'âme.
A partir de l'amour et du respect, il y a la croissance en énergie.
A partir de l'amour et du respect, toutes les leçons que l'âme a choisies sont intégrées.
L'amour et le respect font grandir le cœur spirituel que l'on a en soi, le cœur spirituel qui est lié à l'êtreté d'âme.
Ultimement il y a la croissance du cœur spirituel à partir de l'Amour, à partir de la plénitude. C'est l'objectif, c'est ce qui doit prendre place sur cette Terre.
L'âme choisit les leçons qui peuvent être expérimentées et apprises dans le corps humain.
La manière de gérer ces leçons, la manière dont l'être gère son propre choix, la manière dont il parvient à la croissance, c'est la croissance du cœur spirituel.
Le but du cœur spirituel est de retourner vers ce dont il est venu, le Tout, le Cœur du Tout, le plus haut.
Si l'âme savait déjà tout au moment où elle apparaît seulement en partie dans le corps terrestre, ce que nous connaissons comme étant l'incarnation n'aurait plus de sens, car la croissance s'arrêterait.
La croissance du cœur spirituel, retourner au Cœur-Tout, retourner vers ce que vous connaissez peut-être bien sous le nom de Dieu, la croissance en Amour, la croissance en Lumière, la croissance en pureté, c'est le chemin que l'âme choisit.
L'âme elle-même a déjà tout su. Le lien avec le corps matériel et physique ne fait pas perdre à l'âme dans ce corps sa grande partie d'âme, mais il lui donne la possibilité de pouvoir vivre ce qui est la croissance.
L'ego ?
Comment se fait-il que, même chez les personnes de bonne volonté dans le domaine spirituel, le plus souvent c'est quand même l'ego qui a le dessus ?
L'ego est une entité qui ne doit jamais être combattue dans la réalité de ce qu'est l'ego.
L'ego est la partie qui rend possible d'utiliser la matière.
Au niveau de l'âme vous avez fait le choix de vous trouver dans cette matière. Au niveau de l'âme vous avez choisi d'être maintenant dans la matière, avec pour mission d'ensuite lâcher prise de la matière. Là est votre croissance.
Pour pouvoir lier la matière avec ce qu'est votre âme, vous avez besoin de l'instrument que vous connaissez sous le nom d'ego. Mais là où vous allez plus loin dans la matérialisation, là où vous vous liez plus profondément avec le terrestre, l'ego est en croissance.
L'ego n'est pas un corps que l'on doit condamner, l'ego est un corps que l'on doit accepter. C'est l'ego qui vous fait respirer, c'est l'ego qui vous fait boire, c'est l'ego qui vous permet, au niveau humain, d'échanger de la chaleur et de l'amour.
L'ego est relié à votre corps. L'ego crée le besoin de vivre une identité de "je". Au moment où votre partie d'âme retourne à la complétude qu'est votre âme, à la complétude du collectif total, vous laisserez l'ego derrière vous dans la matière.
L'ego est la partie dont vous avez besoin pour pouvoir conduire votre véhicule matériel. L'âme a besoin de l'ego pour se manifester dans la matière.
Là où la spiritualité est une aspiration, là où la spiritualité est une nécessité, vous entendez l'ego.
Là où la spiritualité est vécue comme le fait d'"être" réellement, l'ego se tait. La spiritualité ne doit jamais être ce que l'ego s'efforce d'atteindre. Là où les gens se battent contre leur ego, ils peuvent savoir et réaliser que le corps égotique peut être accepté.
Avec l'acceptation, le combat avec l'ego est terminé.
Votre âme est pure. Là où votre âme touche la matière, naît l'ego.
C'est seulement au moment où votre âme quitte le corps pour retourner vers le collectif que vous lâchez définitivement l'ego.
L'ego est une entité qui ne doit jamais être combattue dans la réalité de ce qu'est l'ego.
L'ego est la partie qui rend possible d'utiliser la matière.
Au niveau de l'âme vous avez fait le choix de vous trouver dans cette matière. Au niveau de l'âme vous avez choisi d'être maintenant dans la matière, avec pour mission d'ensuite lâcher prise de la matière. Là est votre croissance.
Pour pouvoir lier la matière avec ce qu'est votre âme, vous avez besoin de l'instrument que vous connaissez sous le nom d'ego. Mais là où vous allez plus loin dans la matérialisation, là où vous vous liez plus profondément avec le terrestre, l'ego est en croissance.
L'ego n'est pas un corps que l'on doit condamner, l'ego est un corps que l'on doit accepter. C'est l'ego qui vous fait respirer, c'est l'ego qui vous fait boire, c'est l'ego qui vous permet, au niveau humain, d'échanger de la chaleur et de l'amour.
L'ego est relié à votre corps. L'ego crée le besoin de vivre une identité de "je". Au moment où votre partie d'âme retourne à la complétude qu'est votre âme, à la complétude du collectif total, vous laisserez l'ego derrière vous dans la matière.
L'ego est la partie dont vous avez besoin pour pouvoir conduire votre véhicule matériel. L'âme a besoin de l'ego pour se manifester dans la matière.
Là où la spiritualité est une aspiration, là où la spiritualité est une nécessité, vous entendez l'ego.
Là où la spiritualité est vécue comme le fait d'"être" réellement, l'ego se tait. La spiritualité ne doit jamais être ce que l'ego s'efforce d'atteindre. Là où les gens se battent contre leur ego, ils peuvent savoir et réaliser que le corps égotique peut être accepté.
Avec l'acceptation, le combat avec l'ego est terminé.
Votre âme est pure. Là où votre âme touche la matière, naît l'ego.
C'est seulement au moment où votre âme quitte le corps pour retourner vers le collectif que vous lâchez définitivement l'ego.
Les peurs ?
Est-il vrai que toute peur que nous ressentons comme être humain peut être réduite à la peur de la mort?
Lorsque vous ressentez de la peur comme être humain, vous ressentez la peur de l'ego. L'ego, le lien, le désir de s'accrocher à ce que vous connaissez à l'intérieur de cette corporalité. La peur de la douleur, la peur de l'inconnu, la peur que l'on vous enlève quelque chose, la peur quand vous faites un saut sans en connaître l'aboutissement.
Chaque peur est ego. Et même la dernière peur, que vous connaissez comme le combat contre la mort, est la peur de mourir, le lâcher prise du physique, le devenir libre de ce qu'est l'ego.
L'âme dans votre êtreté-âme manie l'ego à l'intérieur du corps physique.
Là où il y a de la peur de la mort, là où il y a de la peur, nous parlons toujours de peur à l'intérieur et provenant de l'ego, l'ego qui a pour fonction principale de se conserver lui-même.
Lorsque vous ressentez de la peur comme être humain, vous ressentez la peur de l'ego. L'ego, le lien, le désir de s'accrocher à ce que vous connaissez à l'intérieur de cette corporalité. La peur de la douleur, la peur de l'inconnu, la peur que l'on vous enlève quelque chose, la peur quand vous faites un saut sans en connaître l'aboutissement.
Chaque peur est ego. Et même la dernière peur, que vous connaissez comme le combat contre la mort, est la peur de mourir, le lâcher prise du physique, le devenir libre de ce qu'est l'ego.
L'âme dans votre êtreté-âme manie l'ego à l'intérieur du corps physique.
Là où il y a de la peur de la mort, là où il y a de la peur, nous parlons toujours de peur à l'intérieur et provenant de l'ego, l'ego qui a pour fonction principale de se conserver lui-même.
Pas conscients ?
Pourquoi est-ce que, dans cette période de prise de conscience, il y a autant d'êtres humains qui ne peuvent ou ne veulent pas comprendre cela ? Et que pouvons-nous y faire ?
Vous posez deux questions. Et dans votre question, j'entends un doute.
Devenir conscient ? Vous êtes déjà conscients. La conscience est un savoir. Vous êtes conscients du savoir. Ce que vous avez en vous est ce savoir. Si vous l'écoutez, vous écoutez votre conscience.
Pourtant, beaucoup d'êtres humains placent hors d'eux ce qu'ils entendent de leur savoir intérieur. Au moment où ils se placent là dehors, ils se placent en-dehors de leur conscience. Une conscience que l'on place donc dans un plus petit cadre. L'esprit n'est pas élargi : dans ce cas l'esprit devient plus étroit. A ce moment-là l'être va vers l'incarnation matérielle, égotique, et n'est plus relié avec ce qui est, la haute incarnation spirituelle.
Etre conscient, ou ne pas vouloir être conscient est un choix que l'être fait en fonction des circonstances.
Si vous parlez de conscience et de non-conscience, vous le faites à partir de votre conscience.
Et si vous posez cette question à partir de votre conscience, vous pouvez vous demander si vous connaissez la conscience de l'autre et si vous reconnaissez la conscience de l'autre.
Ce que vous souhaiteriez y faire, et ceci est votre deuxième question, signifie que vous souhaitez ouvrir l'œil de l'autre à la conscience qu'il a peut-être mais qu'il a cachée, ou à la conscience que vous ne reconnaissez pas chez l'autre.
Sachez qu'à partir de l'âme chacun sait quelle est l'origine et sait où l'on retourne.
Chaque être possède cette conscience et chaque être peut choisir cette conscience.
A partir de l'amour, vous pouvez vous ouvrir à l'autre. Si vous vous ouvrez vous-même à partir de l'amour, vous remarquerez que vous recevez l'amour en retour.
Si vous parlez de votre conscience et que vous estimez qu'elle n'est pas présente chez l'autre, vous vous placez au-dessus de l'autre.
Pourtant, si vous vous placez à la même hauteur que l'autre, vous pouvez découvrir ensemble la conscience chez vous-même et chez l'autre.
Celui dont vous considérez qu'il n'a pas cette conscience, il ne faut pas le mépriser.
Ensemble vous pouvez accéder à la conscience de la croissance, ce qui pourrait en même temps être votre conscience de la croissance.
Vous n'avez pas besoin d'avoir peur. Vous n'avez jamais besoin d'avoir peur lorsque vous laissez voir votre cœur d'or, même à ceux dont vous savez qu'ils ont de la peine à accepter ce cœur ou à le chérir.
Vous posez deux questions. Et dans votre question, j'entends un doute.
Devenir conscient ? Vous êtes déjà conscients. La conscience est un savoir. Vous êtes conscients du savoir. Ce que vous avez en vous est ce savoir. Si vous l'écoutez, vous écoutez votre conscience.
Pourtant, beaucoup d'êtres humains placent hors d'eux ce qu'ils entendent de leur savoir intérieur. Au moment où ils se placent là dehors, ils se placent en-dehors de leur conscience. Une conscience que l'on place donc dans un plus petit cadre. L'esprit n'est pas élargi : dans ce cas l'esprit devient plus étroit. A ce moment-là l'être va vers l'incarnation matérielle, égotique, et n'est plus relié avec ce qui est, la haute incarnation spirituelle.
Etre conscient, ou ne pas vouloir être conscient est un choix que l'être fait en fonction des circonstances.
Si vous parlez de conscience et de non-conscience, vous le faites à partir de votre conscience.
Et si vous posez cette question à partir de votre conscience, vous pouvez vous demander si vous connaissez la conscience de l'autre et si vous reconnaissez la conscience de l'autre.
Ce que vous souhaiteriez y faire, et ceci est votre deuxième question, signifie que vous souhaitez ouvrir l'œil de l'autre à la conscience qu'il a peut-être mais qu'il a cachée, ou à la conscience que vous ne reconnaissez pas chez l'autre.
Sachez qu'à partir de l'âme chacun sait quelle est l'origine et sait où l'on retourne.
Chaque être possède cette conscience et chaque être peut choisir cette conscience.
A partir de l'amour, vous pouvez vous ouvrir à l'autre. Si vous vous ouvrez vous-même à partir de l'amour, vous remarquerez que vous recevez l'amour en retour.
Si vous parlez de votre conscience et que vous estimez qu'elle n'est pas présente chez l'autre, vous vous placez au-dessus de l'autre.
Pourtant, si vous vous placez à la même hauteur que l'autre, vous pouvez découvrir ensemble la conscience chez vous-même et chez l'autre.
Celui dont vous considérez qu'il n'a pas cette conscience, il ne faut pas le mépriser.
Ensemble vous pouvez accéder à la conscience de la croissance, ce qui pourrait en même temps être votre conscience de la croissance.
Vous n'avez pas besoin d'avoir peur. Vous n'avez jamais besoin d'avoir peur lorsque vous laissez voir votre cœur d'or, même à ceux dont vous savez qu'ils ont de la peine à accepter ce cœur ou à le chérir.